Routine cheveux lissés : si vous lissez vos cheveux (temporairement au fer ou via un traitement durable), trois étapes font toute la différence. L’objectif : une fibre souple, brillante et résistante, sans casse ni ternissement. Voici la méthode ultime en 3 temps — simple, précise, efficace.
1) Avant : préparer la fibre pour un lissage qui tient
Tout commence sous la douche. Optez pour un shampoing doux sans sulfate pour éliminer l’excès de sébum et les résidus coiffants sans décaper (préserve les lipides naturels protecteurs). Sur cheveux épais ou très chargés en produits, faites un premier lavage plus nettoyant, puis un second plus doux ; c’est cette base propre qui garantit un lissage homogène et un brillant net (Robbins, 2012 ; Draelos, 2016).
Essorez délicatement avec une serviette (pas de frottements) puis démêlez aux dents larges. Avant le brushing, appliquez un spray de protection thermique à base de silicones filmogènes (ex. amodiméthicone) : ces polymères réduisent la perte d’eau et la dégradation cuticulaire induites par la chaleur (Gavazzoni Dias, 2015).
Astuce pratique : pour une préparation simple et régulière, la Gamme lifting capillaire Kératine & Argan – Kera Queen’s (shampoing + masque) apporte un nettoyage équilibré et une phase de soin riche en agents gainants — idéal pour lisser ensuite sans « crisser ».
2) Pendant : lisser sans casser (contrôle, protection, précision)
Séchez d’abord à 80–90 % au sèche-cheveux, en orientant l’air dans le sens des longueurs pour lisser la cuticule. Appliquez à nouveau un voile de protection thermique sur les mi-longueurs et pointes.
Réglez le fer à lisser sur la plus basse température efficace : 170–190 °C suffisent souvent sur cheveux fins à normaux ; montez graduellement si la fibre est très résistante. Travaillez en mèches fines, passez le fer lentement (une à deux passes) et maintenez une tension régulière. Cette combinaison (mèches fines + tension + chaleur contrôlée) limite les microfissures de cuticule et la perte de force à long terme (Robbins, 2012 ; Draelos, 2016 ; Gavazzoni Dias, 2015).
Évitez les sur-passages et ne lissez jamais une mèche encore humide : l’« effet bouilloire » fragilise le cortex et ternit définitivement la fibre. Si vous utilisez un peigne en « chase method » devant le fer, choisissez-le antistatique pour ne pas soulever les écailles.
3) Après : sceller, réparer, prolonger l’effet
Quand la fibre a pris sa forme, le rôle du soin post-lissage est double : sceller la cuticule et renforcer la surface pour maintenir souplesse et brillance. Appliquez une noisette de sérum (silicone léger + esters d’huiles) sur les longueurs pour limiter les frictions (responsables de casse et de frisottis).
Une fois par semaine, offrez un masque riche en kératine hydrolysée et huiles légères (argan, par ex.) : les protéines hydrolysées comblent temporairement les défauts de surface et améliorent la maniabilité, tandis que les lipides lubrifient la cuticule (Robbins, 2012 ; Gavazzoni Dias, 2015). Vous pouvez rester dans la même logique de gamme : Kera Queen’s Kératine & Argan facilite l’entretien sans alourdir.
Entre les lissages, limitez les agressions cumulées : préférez un séchage tiède, espacez le fer, et adoptez une taie satinee (moins d’abrasion mécanique). Par temps ensoleillé, la fibre gagne à être protégée (chapeau, produits avec filtres UV) ; l’oxydation photo-induite assèche et jaunit les cheveux, surtout s’ils sont déjà lissés chimiquement (Draelos, 2016).
La check-list pro (pour des résultats constants)
• Propreté contrôlée : racines nettes, longueurs non décapées.
• Thermoprotection systématique : avant brushing et avant fer.
• Mèches fines + tension régulière : moins de passes, plus d’efficacité.
• Température adaptée : la plus basse qui fonctionne.
• Scellement (sérum) et cure hebdo (masque kératine/argan).
• Hygiène de frottement : brossage doux, taie satinée.
FAQ express
Un shampoing clarifiant est-il utile ? Oui, ponctuellement avant un lissage ou quand la chevelure est saturée de produits ; évitez d’en faire votre routine pour ne pas dessécher (Robbins, 2012). Faut-il absolument des silicones ? Ils restent les meilleurs agents thermoprotecteurs documentés pour réduire frottement et perte d’eau ; si vous les évitez, compensez par des esters/alcools gras et une stricte maîtrise de la chaleur (Gavazzoni Dias, 2015). Combien de fois par semaine lisser ? Le moins souvent possible ; priorité à l’entretien (sérum + masque) pour garder un cheveu souple et brillant (Draelos, 2016).
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En résumé : la méthode qui change tout
Avant : préparez (lavage doux, démêlage, thermoprotection). Pendant : contrôlez (mèches fines, température adaptée, peu de passes). Après : scellez et renforcez (sérum quotidien, masque kératine hebdo). En appliquant ces trois leviers avec constance, vous prolongez la brillance, réduisez la casse et gardez un lissage qui reste net, jour après jour.
Sources (auteurs & preuves) : R. M. Robbins, Chemical and Physical Behavior of Human Hair, 5e éd., Springer, 2012 ; N. Gavazzoni Dias, « Hair Cosmetics: An Overview », International Journal of Trichology, 2015 ; Z. D. Draelos, Cosmetic Dermatology: Products and Procedures, 3e éd., Wiley-Blackwell, 2016.

